Le riz japonais est cultivé en Asie depuis des millénaires. Actuellement, il se consomme partout dans le mode. Pour presque la moitié de la population du globe, il représente la base de l’alimentation. Certaines études ont même démontré que le riz japonais était la source d’environ 23% de toutes les calories consommées dans le monde. Coupe-faim, bon pour le cœur, antioxydant, sans gluten, etc. le riz japonais serait un allié de taille pour notre santé.
En effet, le riz japonais propose tout un tas de bienfaits. Il permet entre autres de corriger des troubles digestifs, de prévenir des cancers et de recueillir du phosphore. Dans cette rubrique, nous allons vous énumérer les principaux bienfaits de ce super-féculent.
Qu’est-ce que le riz japonais ?
Au Japon, le riz représente la base de tous repas. Souvent comparé au pain pour les Français, le riz est en réalité bien plus que cela. Appelé « Gohan » « ご飯 », le riz signifie aussi repas. Du petit-déjeuner jusqu’au dîner, le riz est le plus souvent accompagné d’une soupe miso. On en mange aussi aux goûters puisque beaucoup de petits gâteaux sucrés salés sont préparés à base de riz. C’est par exemple le cas des « mochi » « もち ».
Par ailleurs, il est encore une fois à l’honneur pendant les repas de fêtes. On peut donc dire qu’il est omniprésent dans le pays. Il s’accompagne généralement avec des poissons, de la viande, du tofu, des œufs, des fruits de mer (sushi, maki, nigiri sushi etc…) et des légumes. On peut même en trouver dans les desserts. Il faut noter que les Japonais font goûter le riz à leur bébé comme premier repas. Il s’agit d’une bouillie de riz qu’on appelle Okayu.
Variétés et spécificités du riz japonais
Le riz japonais est bien plus qu’une simple denrée de base ; c’est une véritable institution culturelle au Japon. Les variétés de riz japonais sont multiples, mais deux se distinguent particulièrement : le riz japonais koshihikari et akita komachi. Le koshihikari riz japonais est particulièrement apprécié pour sa qualité supérieure, son goût distinctif et sa texture légèrement collante, idéale pour la préparation sushis riz.
La cuisine japonaise est réputée pour la précision de ses recettes et la préparation du riz ne fait pas exception. La préparation riz japonais est un art en soi, nécessitant une attention particulière aux détails. Avant la cuisson, le riz doit être lavé à l’eau plusieurs fois, jusqu’à ce que l’eau soit claire. Cette étape permet d’enlever l’excès d’amidon et assure une texture optimale. Ensuite, il est crucial de laisser le riz tremper dans l’eau pendant au moins 30 minutes. Cette eau de trempage est ensuite utilisée pour la cuisson, car le riz absorbe l’eau, devenant ainsi plus moelleux.
La cuisson du riz peut se faire de deux manières principales : à la casserole ou à l’aide d’un rice cooker. En utilisant une casserole, il est essentiel de maintenir un ratio précis d’eau volume riz pour garantir une cuisson parfaite. Le rice cooker, quant à lui, est un outil indispensable dans la plupart des foyers japonais, garantissant une cuisson parfaite à chaque fois. Et contrairement à l’opinion de beaucoup, le cuiseur de riz est différent d’un cuiseur vapeur.
Lors de la préparation de sushis, la différence riz japonais se manifeste clairement. Après la cuisson, le riz à sushi est assaisonné avec un mélange de vinaigre riz, de sucre et de sel. Cette étape riz japonais vinaigre est cruciale pour obtenir la saveur caractéristique du sushi.
Intégration du riz dans la cuisine japonaise
Outre les célèbres sushis, le riz japonais trouve sa place dans de nombreux autres plats japonais. L’un des plats les plus populaires est le « donburi », où différents ingrédients, tels que du poisson, de la viande ou des légumes, sont servis sur un bol de riz. La sauce soja, souvent utilisée comme assaisonnement, complète parfaitement le goût délicat du riz blanc japonais.
Le riz gluant, ou « mochigome », est une autre variété de riz japonais utilisée pour préparer des mets sucrés, comme le fameux mochi, ou des plats salés. La capacité du riz gluant à coller fait de lui le choix idéal pour ces recettes.
Enfin, il convient de noter que toutes les variétés de riz japonais ne sont pas créées de la même manière. Le choix de la variété dépendra du plat que vous souhaitez préparer. Que vous optiez pour le koshihikari riz japonais, l’akita komachi ou une autre variété, chaque grain joue un rôle essentiel dans la richesse de la cuisine japonaise.
Les bienfaits du riz japonais
Les bienfaits offerts par le riz japonais sont nombreux, en voici quelques-uns :
Beaucoup d’antioxydants
Grâce aux antioxydants, les dommages provoqués par les radicaux libres dans le corps sont considérablement réduits. Très réactives, ces molécules contribueraient dans l’apparition de cancers, des maladies cardiovasculaires et d’autres maladies liées au vieillissement. Le riz japonais comprend tout un tas d’antioxydants.
Plusieurs études réalisées chez des animaux et des humains souffrant d’hypercholestérolémie ont été réalisées. Elles ont permis de démontrer que la consommation des tocotriénols présents dans le riz japonais apportait un effet hypocholestérolémiant. Hiroshi Kiyono, immunologiste à l’université de Tokyo, a démontré à travers une étude invitro a montré une inhibition de la croissance de cellules cancéreuses en présence des composés anthocyanines du riz japonais. Grâce à ces résultats, on peut dire que le riz japonais a des impacts intéressants pour la santé chez l’humain.
Prévenir les cancers
Dans les aliments végétaux, on trouve souvent les lectines. Ce genre de protéines existe dans de nombreuses variétés. Malgré le fait qu’elles sont également considérées comme des facteurs antinutritionnels (qui diminuent l’assimilation de certains nutriments), des études récentes ont observées de nouvelles propriétés potentiellement bénéfiques.
Dans le son de riz japonais, on a découvert la présente de la lectine. Cette dernière aurait la capacité d’inhiber la croissance de cellules cancéreuses humaines. Etant donné que cette lectine résiste parfaitement à son passage dans l’estomac, on pense qu’elle pourrait rester active chez l’humain et donc conserver ses propriétés.
Réduire les troubles digestifs
Pour traiter les diarrhées légères à modérées, l’eau qui provient de la cuisson du riz japonais est particulièrement efficace. Cela parce qu’elle réduit notamment le nombre de selles et améliore leur consistance. Toutefois, elle n’est pas suffisamment efficace pour assurer le traitement des diarrhées graves ou celles qui se produisent chez les enfants de quelques mois.
Riche en phosphore et en magnésium
Une véritable source de phosphore, le riz japonais contribue activement dans la formation et dans le maintien de la santé des dents et des os. En effet, le phosphore représente le deuxième minéral le plus abondant de l’organisme après le calcium. Il participe également à la régénérescence et à la croissance des tissus et aide à garder le pH du sang à la norme. Irrémédiablement, le phosphore est l’un des principaux constituants des membranes cellulaires.
Source d’oligo-éléments
On peut dire que le riz japonais est un véritable réservoir à manganèse. Ce dernier agit tel un cofacteur de plusieurs enzymes qui simplifient une douzaine de différents processus métaboliques. Il contribue également à la prévention des dommages occasionnés par les radicaux libres. En outre, le riz japonais représente une source de cuivre. Constituant de plusieurs enzymes, le cuivre est indispensable à la formation de l’hémoglobine et du collagène dans l’organisme. De nombreux enzymes composés de cuivre participent aussi à la défense du corps contre les radicaux libres.
Un apport élevé en vitamines du groupe B
Le riz japonais présente une forte teneur en vitamine B1. Celle-ci, également appelée thiamine est incluse dans une coenzyme indispensable à la production d’énergie principalement à partir des glucides que nous absorbons. Elle aide également à transmettre l’influx nerveux et encourage une croissance normale. En outre, le riz japonais contient une quantité élevée de vitamine B3.
Aussi appelée niacine, la vitamine B3 contribue à de nombreuses réactions métaboliques. Elle participe particulièrement à la production d’énergie à partir des lipides, des glucides, des protéines et de l’alcool que nous ingurgitons. Il ne faut pas non plus oublier qu’elle collabore au processus de formation de l’ADN. Cela permet effectivement un développement et une croissance normaux.